Chroniques de l’oiseau à ressort, de Haruki Murakami

À offrir à quelqu’un qui doute parfois du réel…

Des appels téléphoniques d’une femme inconnue, un chat introuvable, un oiseau qui semble toujours siffler la même rengaine: autant de petits événements qui pourraient passer inaperçu, si Toru Okada, le personnage principal de Chroniques de l’oiseau à ressort, n’y voyait pas un étrange avertissement. Quand sa femme disparaît, le doute n’est plus possible: quelque chose ne tourne pas rond.

Haruki Murakami nous entraîne, comme il sait si bien le faire, dans une quête aux limites du réel. Dans le monde (les mondes?) de l’oiseau à ressort, la raison ne fournit aucune explication. Il faut se fier aux traces du quotidien, se laisser emporter par les légers décalages de la réalité et trouver dans les hasards les plus infimes les indices du fonctionnement du monde.

En parallèle à cette plongée rêveuse et angoissante, Murakami nous confronte au passé violent des colonies japonaises en Mandchourie. Des interludes saisissants de réalité qui contrastent avec la quête presque onirique de Toru Okada. L’un des romans les plus aboutis de Haruki Murakami!

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LB