En cette période de canicule annonciatrice de l’été tout proche, explorons en littérature les tabous qui font, aujourd’hui encore, bouillir le sang…

Classique de la littérature controversée, Lolita (Vladimir Nabokov) nous place dans la peau inconfortable du pédophile érudit Humbert Humbert. Un roman dérangeant sur l’amour brûlant d’un homme pour une petite fille.

Malgré son titre au parfum incestueux, Petite soeur, mon amour (Joyce Carol Oates) est avant tout le récit d’un meurtre. Celui de la petite Bliss, patineuse star de 6 ans, dont le frère est suspecté de sororicide.

Roman semi-autobiographique, L’histoire de Bone (Dorothy Allison) raconte avec force la maltraitance dans les milieux blancs et pauvres des États-Unis.

Tout tabou ne cache pas un crime. Middlesex (Jeffrey Eugenides) est l’histoire d’un hermaphrodite en quête de réponses: le passé de sa famille grecque immigrée aux États-Unis pourra-t-il expliquer sa différence?

Tordu, violent, extrême: voilà qui pourrait résumer le brûlot de Bret Easton Ellis, American Psycho. Mais ce que cache la cruauté gratuite, c’est la vacuité d’un monde où l’égoïsme triomphe.

Aucun mal n’épargne la petite ville de Jinmachi, dans Sin Semillias (Abe Kazushige). L’été est torride et les hommes se déchaînent dans cette exploration romanesque des travers humains.

LB